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Félix-Jules Bolzé

 

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Damier Universel

v Félix-Jules Bolzé (1847-1913)

Félix-Jules Bolzé né le 19 novembre 1847 à Poitiers (Vienne) fut militaire de carrière. Après son départ à la retraite,  il s’investit dans la création et l’animation d’un cercle damiste lyonnais. Les grands concours annuels furent alors organisés à Lyon sous le patronage du journal lyonnais "Le Progrès", Félix-Jules Bolzé participa avec succès à ces concours. Il publia régulièrement ses compositions dans la rubrique "Récréations et jeux d'esprit" du supplément hebdomadaire du journal lyonnais Le Progrès « Le Progrès illustré » (1890-1905). La loi de 1901 donna à la Réunion des Damistes du Rhône (1895-1901) animée par Bolzé un statut officiel. « Le Damier Lyonnais » fondé le 30 mai 1901 fut déclaré à la Préfecture du Rhône le 9 septembre 1901. Félix-Jules Bolzé fut élu le premier président et il le resta jusqu’à sa mort. De nouveaux adeptes grossirent les rangs de 28 sociétaires fondateurs comme Marcel Bonnard en 1904.

Félix-Jules Bolzé fit publier l’année de la fondation du Damier Lyonnais « Trois Dames contre Une », une approche méthodologique de cette fin de partie. Au-delà de la cité gauloise, Bolzé s’intéressa à la vie damiste française. Non seulement  il fonda le 1er janvier 1909 la Fédération des Damistes Français, qui unissait à l'origine les damiers Beaujolais, Grenoblois, Lyonnais, Niçois, du Nord, Phocéen, Romanais, Péageois, Venaissins et Viennois ainsi que des groupes de Caen, Nîmes, Toulouse, Valence et Villebois (Ain), mais il créa aussi en octobre 1909 une première revue fédérale mensuelle « Le Damier Universel » dont il fut rédacteur en chef jusqu'à son décès, le 13 mai 1913 à Villeurbanne (Rhône). La création de la fédération fut elle-même précédée de grands Congrès organisés par F.J.Bolzé à Grenoble en 1906, à Lyon en 1907, à Marseille en 1908.

Nous pouvons approfondir la connaissance de l'oeuvre de notre président fondateur grâce au travail de notre collègue, un ancien du Damier Lyonnais, Stéphane Faucher qui a rassemblé divers éléments en vue d’une publication dans la rubrique : Une oeuvre, un joueur du « Coin du collectionneur ». Les chapitres qui suivent ont donc été rédigés par ses soins :

« Trois Dames contre Une », Lyon 1901

« Le Damier Universel »

Abolition de Soufflage

Bolzé Solutionniste et Problémiste

Notes biographiques

« Trois Dames contre Une », Lyon 1901  

Cet ouvrage, de 56 pages, édité en 1901 à Lyon est de format in 8 (1). Le premier chapitre est consacré à l'historique du jeu, l'auteur signale qu'il ne fait que reprendre ce qui existe dans les ouvrages et n'a aucune prétention d'y ajouter de nouveaux éléments. Avec le second chapitre, on arrive dans le vif du sujet. Cet ouvrage traite d'un thème  tombé  plutôt en désuétude aujourd'hui et pourtant... si l'idée n'est pas neuve même pour l'époque, il s'agit d'une réelle approche méthodologique que l'auteur a réalisé sur les fins de parties 3 dames contre 1. Avant lui, Poirson Prugneaux (1855) en a fait une légère ébauche mais sans approfondir le thème. Bolzé commence par signaler les plagiats en citant pour exemple "le germe du fameux coup de Metz" (voir composition) attribué à Huguenin puis à Lamontagne, dont des transformations anodines ont donné lieu à d'autres compositions publiées postérieurement, alors que l'idée originelle est bien la position décrite telle quelle. Pour bien comprendre la transposition des données de 3 dames contre 1, il est nécessaire de chercher quelle peut être la corrélation qui existe entre les cases du damier. L'étude effectuée fait ressortir les"carrés dangereux"ou"zones dangereuses" au travers de 143 problèmes de 3 dames contre 1 qui composent cet ouvrage. C'est en allant à la recherche de cette corrélation et au constat des figures obtenues que ces termes sont venus à l'esprit. Il restait donc à les classer en "zones pleines" et "zones intérieures". Une étude assez détaillée que je ne peux décrire ici est basée sur les transpositions et leurs corrélations et aboutit à huit genres de problèmes principaux de 3 dames contre 1. Ces genres sont des thèmes principaux comme le trébuchet, l'enfermé, le tric trac, la souricière, le triangle, la colonne, les coulisses et le composé. L'auteur considère qu'il y a proprement dit 50 problèmes reposant tous sur les huit genres cités, mais qui donnent des combinaisons à l'infini et qui n'en sont que des corollaires. Avant de s'attribuer la paternité d'une idée, il y a lieu de s'assurer qu'il ne s'agisse pas d'une idée déjà existante.  

 

Bolzé - coulisse forcée (1901)

Le troisième et dernier chapitre intitulé "les damiers" est une approche intéressante des différents types de damiers existants, et de leur notation différente. Après le premier livre français de jeu sur 64 cases de Pierre Mallet ("le iev des dames" (2) 1668) et Quercetano ("l'égide de Pallas" 1727) présentés avec des notations différentes, l'auteur parle du 100 cases et l'ancienne notation Manoury (1-50) (3) et l'actuelle (46-5). Il décrit les différents types de damiers, comme le damier unicolore de Lallement (1802) (voir dessin) ou le damier sans cases de Poirson Prugneaux (1855) auquel il suffit de tirer des lignes en direction des points, couplé d'une numérotation originale et "dédalique" composée de chiffres et de lettres. Un autre damier unicolore voit le jour, présenté par Arnous de Rivière (1888). 

damier unicolore de Lallement

(1802)

damier d'Arnous de Rivière
 (1888)

Cela consiste à placer les pions sur l'intersection des lignes où un petit vide a été ménagé. Bolzé conclut ce chapitre et déclame qu'il est partisan de la notation Manoury, la plus naturelle et plus logique selon lui. Un appendice de 2 pages, qui traite de notions élémentaires sur le jeu ainsi que de réglementation termine cet ouvrage original.  

Huguenin  ou  « le germe du fameux coup de Metz » d’après Bolzé

Mais le souvenir de Bolzé ne se résume pas qu'à cette publication, et son œuvre la plus importante est bien la revue qu'il a créée  8 ans plus tard, premier organe officiel de la fédération des damistes français dont il est le Président et fondateur : le damier universel.

« Le Damier Universel »

Cette revue, à parution mensuelle, vit le jour en octobre 1909 et s'intitule "le damier universel - organe officiel et mensuel de la fédération des damistes français - journal du jeu de dames".

Le titre n'est pas choisi par hasard car Bolzé a un but bien précis : réglementer la confusion des jeux, participer à son émancipation, arriver à son unification et créer le jeu de dames universel. L'organe doit également refléter de façon précise les actions de la fédération créée le 1er janvier 1909, c'est à dire à une date très récente, mais dont l'utilité et l'autorité restent floues pour beaucoup de damistes (4). Il signale l'importance d'une structure collective en ces mots : "que tous les clubs de France se groupent autour du drapeau fédéral. La Hollande l'a compris et nous a devancés, ne restons pas en arrière et faisons comme elle !". Les numéros comprennent 12 pages, dans un premier temps, puis passeront régulièrement à 16 pages. Une rubrique « communication » assurée par Bolzé reflète l'activité des clubs, la partie technique est assurée par des damistes lyonnais de renom comme Bonnard, Molimard, Le Goff, Dentroux, qui publient des parties entières ; les problèmes et leurs solutions sont sous la responsabilité d'un problémiste, A. Pernet. Une rubrique "technologie" aussi occasionnelle qu'amusante à lire fait son apparition. On peut y découvrir la description des us et coutumes du jeu de dames (pourquoi commence t-on avec les blancs ?), l'analyse des mots tactique et stratégie ou thèmes précis (cas où la dame prend un rôle offensif...). Mais ce qui marque par dessus tout, à la lecture de cette revue, est la place consacrée aux règlements de toutes sortes.  Bolzé est un féru de réglementation et il compte par ce biais officialiser les structures, les règlements ainsi que la règle du jeu. Pour cette dernière, la revue servira de support pour le changement fondamental qui est à la base de notre jeu d'aujourd'hui : l'abolition du soufflage.

Abolition de Soufflage

Nous sommes dans un contexte où le jeu se pratique de façon différente dans le Monde, bien sûr, mais même en France où, selon les régions, les joueurs de dames ont du mal à reconnaître une règle officielle nationale. On trouve donc les partisans du soufflage, de son abolition, ceux qui sont pour la notation Manoury, ceux qui sont contre. Alors,  qu'aujourd'hui,  les polémiques ne s'orientent pas spécialement sur ces choix qui sont adoptés dans le monde entier pour le jeu international, on retrouve de façon significative dans "le damier universel" des discussions sur ces sujets et qui sont d'une grande intensité. 

"la dame soufflée" d'après une caricature publiée dans "le goût du jour" vers 1830 (restauration)

En 1911, Louis Dambrun propose, dans la revue "le damier" dont il est le rédacteur, un projet de règlement nouveau, dans lequel il exclut le soufflage, (5) exposant ses raisons, se déclarant convaincu que ladite règle, non seulement est absurde mais qu'elle décourage les débutants. Il est certain de représenter la majorité des forts joueurs et ne doute pas d'arriver à ses fins. Cela attirera les foudres de Bolzé, rédacteur du damier universel qui, comme son nom l'indique, prétend représenter l'ensemble des damistes français. Bolzé, qui est partisan de la notation Manoury (6), est contre l'abolition du soufflage. Il propose de réglementer une fois pour toutes l'acceptation ou l'abolition du soufflage. Il demande à tous les joueurs, associations de s'assembler et de se consulter, et de réunir les voix de tous, sans exception sur le cas du maintien ou de la suppression du soufflage et des conséquences sur les règles du jeu de dames. Il ajoute cette maxime : "surtout pas de sentimentalités et d'emballements : le juste milieu des choses étudiées avec soin"  ou bien cette expression qui définit bien le caractère de Bolzé : « soyez sévères mais justes ! ». En 1911, puis en 1912, dans chaque numéro, un chapitre important sera consacré à l'étude de l'abolition du soufflage. Ce sujet déclenchera des disputes, cordiales au début, puis d'une intensité incroyable ensuite, que Bolzé alimentera. Les deux rédacteurs (Bolzé & Dambrun) se querelleront par revues interposées. On retrouve dans le damier universel des extraits des meilleures disputes que le jeu de dames ait engendrées. Certaines expressions laissent supposer l'émoi observé auprès des damistes français, comme "une question qui semble vouloir mettre le feu aux quatre coins du damier" ou bien "la suppression du soufflage est le plus grand fléau du jeu de dames !" ou encore "j'affirme que la suppression du soufflage est une iniquité, une fourberie" (Bolzé). Je ne peux citer toutes les expressions employées, mais l'année 1912 fut l'apogée de ces discussions. Le ton baisse enfin en 1913, année qui vit la disparition de Bolzé et donc la fin de la parution du « damier universel » avec le numéro 43 de mai 1913. Cette revue n’a pas eu une durée de vie exceptionnelle, mais elle a joué, malgré les dissensions, un rôle de communication et d’information essentielles dans l’abolition du soufflage, qui nous livre le jeu de dames dans sa forme actuelle.

Bolzé solutionniste et problémiste

Joueur de club d'un niveau sans prétention, Bolzé aimait cependant les problèmes. Il participait régulièrement au concours de la revue Leclercq. Au concours de solutionnistes (7) de 1901 (148 problèmes à résoudre) il se place deuxième avec 288 points sur 296 !

Ses propres problèmes sont également appréciés. Au 8ème concours des problémistes les problèmes de Bolzé (4ème et 6ème envois) se nomment "Le travail conduit à tout" et "Modestie"(8)

"Le travail conduit à tout"'(1) "Le travail conduit à tout"'(2) "Modestie"

 

Il a publié aussi sous l’anagramme "Zorco-Lebel" (on retrouve les lettres B-O-L-Z-E). Il critique ouvertement les fantaisies car il est pour les positions naturelles et publie dans la revue l’extrait suivant :

 « De nos jours nous avons aussi des appellations d’une fantaisie remarquable (9) présentant pourtant un certain intérêt au point de vue de la grande imagination qui a présidé à leur création. Mais c’est égal : à quoi cela sert-il ? Tous ces noms redondants ne servent qu’à éblouir la galerie et nous avouons que ces compositions, purement fantaisistes, sont loin d’être utiles au jeu de dames… »

Coup fait en jouant par Bolzé (1902- revue Leclercq)

Vous pouvez consulter également 9 compositions de Félx-Jules Bolzé publiées dans Le Progrès illustré à la fin du XIXe et au début du XXe siècles à la page du problémiste de ce site.

Félix-Jules BOLZE

Bolzé, né en 1847, est sociétaire du Damier Lyonnais. Premier Président de ce club, puis de la Fédération des Damistes Français qu'il a créée, Capitaine en retraite, Bolzé peut être décrit comme quelqu'un de "carré", qui ne mâche pas ses mots et doté d'un tempérament entier, parfois provocateur, mais il est surtout un rassembleur ! Il a compris que seule l'union fait la force et que la construction et l’évolution de notre jeu passent par cet état de fait. 

Ses prises de positions sur l'abolition du soufflage et son objectif de réglementation lui valent souvent une certaine impopularité, même si on lui reconnaît de grandes qualités méritoires et de rassembleur. Après les événements de 1912, les clubs restent divisés sur la question de l'abolition de soufflage qui est finalement adopté en 1913 après la mort de Bolzé. Certains n'accepteront pas de respecter cette nouvelle règle du jeu (le damier parisien sera le dernier grand club à adopter officiellement l'abolition du soufflage en 1922).

Quand Bolzé disparaît en 1913, la France damiste a toujours un trait d'union avec une autre revue fondée en 1911, "le Damier", dont le rédacteur est Louis Dambrun.

Mais ça c'est une autre histoire ...  

Stéphane FAUCHER  - mars 2004

 

Solutions

Solution du diagramme "coulisse forcée" :

Solution de Bolzé : 1. 40-49 16-11 2. 45-50 11-2 3. 49-35 2-16 4. 34-43 16x49 5. 50-44 49x40

6. 35x44 blancs +

Autre solution (plus rapide) : 1. 40-44 16-49 A  2. 45-40 49-16 3. 34-43 B+

  1. sur 1. ... 16-2 2. 45-40 2-8 3. 34-30 B+

Huguenin : 1. 15-42 25-3 A  2. 42-31 3-20 3. 41-47 20-25  4.31-48 25-3  5. 47-20 3x25 6.19-30 25x39  7. 48x25 B+

       A. sur 1. … 25-48 2. 19-28 48x5 3. 41-46 B+

  1. sur 1. … 25-9 2. 41-36 9-3 B  3. 42-26 3-20 4. 36-9 20x3 5. 19-8 3x12 6. 26x8 B+

sur 2. … 9-25 3. 42-48 25-3 4. 48-25 3-26 5. 19-8 26x3 6. 36-9 3x14 7. 25x3 B+

Bolzé en jouant : plusieurs gains existent mais combinaison par 1. 34-29 23x25 2. 32x23 18x29 3. 27x9 3x14 4. 26-21 16x36 5. 37-31 36x27 6. 38-32 27x38 7. 42x4 17-21 8. 4-15 etc... B +.

« Le travail conduit à tout »(1) : 1. 44-40 35x33 2. 31-27 22x42 3. 47x29 24x33 4. 43-38 33x42 5. 41-37 42x31 6. 36x9 14x3 7. 25x32 B+

« Le travail conduit à tout »(2) : 1. 8-17 22x11 2. 49-43 16x49 3. 26-21 49x16 4. 35-49 11-17 5. 31-27 16x43 6. 49x12 23-28 7. 12x34 28-32 8. 34-29 32-37 9. 29-47 B+

« Modestie » : 1. 31-27 6x17 2. 27-22 18x27 3. 40-34 29x40 4. 38x18 13x22 5. 39-33 28x37

6. 41x5 19-24 7. 5-23 40-45 8. 44-40 45x34 9. 23x40 B+.  

Notes

(1)c'est à dire moins de 25 cm de haut

(2) Le titre est en vieux français (iev = jeu) et s’intitule « [Le] Iev des dames avec toutes les maximes et règles tant générales que particulières qu'il faut observer an icelui… » par M. P. Mallet, ingénieur ordinére du roy.

(3) Manoury fit paraître son premier ouvrage sur 100 cases (l'essai de 1770) avec une notation numérotée "1-50" (1 en bas à gauche avec les blancs et 50 en haut à droite avec les noirs) inspirée de  la "1-32" de Quercetano. Il réalisera plus tard que de noter "46-5" lui semble plus naturel et rationnel et il éditera son second livre de 1787 (le jeu de dames à la "polonoise") avec la notation qui est toujours actuelle de nos jours.

(4) Il faut se remettre dans le contexte d'une époque où les moyens de communication étaient beaucoup moins développés qu'aujourd'hui. Un petit encart publié dans la revue, un an après sa parution en dit long : « un nombre immense de damistes ignore qu’il existe un journal spécial, le damier universel ». Nous sommes en 1910 et une nouvelle revue remplace la revue Leclercq : "le bulletin mensuel du damier français". Cette revue, née sous l'impulsion de Louis Dambrun ne durera qu'un an et laissera la place à la revue "le damier" (de Dambrun également) qui paraîtra à partir de 1911. Bolzé était dans un contexte très difficile car il a toujours du composer avec l'existence d'une autre revue qui n'était pas sous contrôle fédéral, mais qui devait empiéter malgré tout sur son autorité, d'où les divisions qui ont marqué cette époque. De plus, la notion de fédération avec nécessité de structures au niveau régional n'était pas encore dans les mœurs de beaucoup de damistes qui n'avaient qu'une vision locale du jeu de dames et ne souhaitaient pas spécialement se soumettre à une autorité nouvelle.

(5) J'invite le lecteur à lire ou relire une série d'articles très intéressants qui délivrent une information plus complète sur l'histoire du soufflage et de son abolition. Ces articles, parus en 1984 dans les numéros 243, 244 & 245 de l'Effort sont de la main de Diego RODRIGUEZ et s'intitulent "souffler n'est pas jouer" et "la grande querelle de l'abolition du soufflage".

(6) Au début du XXème siècle, la notation Manoury était bien plus contestée qu’aujourd’hui. Il n’est pas rare de constater que certains ouvrages ont été édités dans une notation différente souvent créée par leurs auteurs qui souhaitaient par ce biais, laisser une trace de leur réflexion personnelle.

(7) C’est une pratique courante à l’époque : les solutionnistes sont des joueurs qui cherchaient les solutions des compositions et cela était structuré sous forme de concours. Cela permettait surtout aux joueurs de voir apparaître leurs noms, ainsi que le classement, qui étaient publiés dans la revue.

(8) Les compositeurs devaient transmettre et nommer leurs envois de façon anonyme. Le jury ouvrait les enveloppes cachetées avec les noms des auteurs après l'attribution des prix.

(9) Il nomme entre autres la « muraille chinoise », fantaisie parue dans la gazette du jeu de dames, puis réédité dans le damier universel ; se reporter à l’article sur Balédent. 

 

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Dernière modification : 12/10/2011